Depuis quelques années, la technologie Softshell connaît un beau succès auprès des professionnels travaillant en plein air et auprès des particuliers adeptes d’aventures par tout temps.
Traditionnellement traduite en français par “coquille légère”, la technologie softshell désigne des vêtements techniques qui protègent tout en restant légers, de vrais cocons de légèreté en résumé.
Mais alors en quoi consiste la technologie Softshell ? Est-elle si révolutionnaire dans le paysage du textile technique ? Faisons un tour d’horizon pour mieux comprendre les avantages et les limites de cette technologie qui fait le mix entre le coupe-vent et la veste polaire.
Mettons-nous d’abord d’accord : quand on parle de Softshell, on ne parle pas d’un textile ou d’une matière, mais bien d’une technologie. Le mot sert donc à désigner des vêtements dotés de la technologie Softshell.
Un vêtement fait en Softshell se compose de trois couches qui permettent de créer une coquille qui protège du froid et des intempéries. Cette technique de fabrication est apparue au tout début du 21e siècle pour protéger les adeptes de sports extérieurs. Le premier objectif de cette technologie était donc de fournir aux sportifs des vêtements qui les protègent des intempéries sans pour autant les enfermer dans un textile humide de transpiration. Il fallait donc imaginer une technologie qui, dans le jargon du textile, soit “respirante” tout en continuant à bien protéger du froid, du vent ou de la pluie. Bref, la technologie Softshell devait trouver le bon équilibre entre l’isolation et la respirabilité.
Alors, comment faire pour mixer deux principes qui, de visu, ne vont pas tellement ensemble ? Tout simplement en superposant les couches de tissus ! La technologie Softshell c’est donc :
Ce principe de couche reprend la même logique que lorsque, par vous-même, vous mettez un pull sous votre vêtement de pluie. La différence c’est qu’un seul et unique vêtement vous permet alors d’être correctement protégé. Les fabricants choisissent aussi des tissus souvent plus techniques et des modes d’assemblages plus performants bien sûr !
La première couche est celle qui pourrait être au contact de la peau, mais généralement on porte déjà un t-shirt appelé “base layer” dans le cas de vêtements techniques.
La dernière couche d’un vêtement Softshell a pour but de protéger le porteur des intempéries, du vent et de la pluie notamment. Cette couche extérieure est donc imperméable et coupe-vent : elle permet d’éviter les déperditions de chaleur en empêchant l’humidité de rentrer. Sachez que la couche imperméable a aussi pour but d’évacuer la transpiration transférée par les deux premières couches. La combinaison des trois couches est donc complémentaire dans le cas de la technologie Softshell.
Notons que la technologie Softshell fonctionne sur le principe de la membrane : la couche centrale est en effet une membrane respirante dont les trous sont calibrés de manière à laisser passer l’humidité qui voudrait sortir (vapeur d’eau), mais pas les gouttes d’eau qui voudraient rentrer. Cette membrane microperforée ne peut être portée à même la peau et ne peut affronter les éléments en raison de sa fragilité, c’est pourquoi on l’intercale entre deux couches.
Bon à savoir : les objectifs du Softshell ne datent pas d’hier, les marins notamment devaient être correctement isolés de l’humidité et du froid. Pour cela, ils utilisaient des vêtements imprégnés d’huile : cela permettait à l’eau de glisser et de ne pas pénétrer. Les Anglais, spécialistes de ce type de vêtements, ont longtemps utilisé de la paraffine pour imprégner savamment un canvas de coton, Les entreprises britaniques “British Millerain” ou Halley Stevensons représentent encore cet héritage, ils ont fait notamment le succès des marques comme Barbour.
Dans l’univers du textile, la technologie Softshell est surtout réputée pour son utilisation dans la confection de vestes. Il s’agit typiquement de la veste que l’on porte pour faire une randonnée en hiver, pour faire un trek ou du VTT, mais aussi pour se balader en bord de mer.
Mais la technologie Softshell trouve aussi son utilité dans le domaine professionnel : on la croise dans l’univers du bâtiment, chez les sportifs professionnels et globalement chez tous les professionnels habitués à travailler aussi bien en extérieur qu’en intérieur. Dans ces configurations, la technologie permet de garder plus ou moins une température constante même lorsque l’on fait des aller-retour entre l’extérieur et l’intérieur.
Dans le domaine professionnel comme dans le domaine privé, la technologie Softshell se retrouve donc sous la forme typique de la veste, mais on la croise aussi dans les gants ou encore dans les pantalons.
On l’a vu, la technologie Softshell est idéale pour effectuer des activités extérieures par temps frais ou humide. Mais prenons un peu de distance face à cette technologie.
D’abord, la méthode des couches n’est pas nouvelle : en plein hiver, siècle après siècle, les hommes ont toujours adopté la technique de l’oignon. Ici les ingénieurs n’ont donc pas tout résolu, ils ont simplement proposé un vêtement qui regroupe à lui seul plusieurs couches. D’ailleurs, il faut noter qu’à une veste Softshell on ajoute souvent un baselayer, cela fait donc 4 couches !
Ensuite, tous ces matériaux sont généralement issus du pétrole : première couche en polaire microfibre 100% polyester, deuxième couche membrane imper respirante en PTFE (PFAS controversés) et troisième couche en nylon, cordura ou autres polyamides. De plus, il faut souder toutes les coutures avec des bandes d’étanchement ce qui consomme d’autres ressources et réduit l’ergonomie du vêtement.
Enfin, si la technologie Softshell résout le problème de l’étanchéité avec une certaine respirabilité en hiver, l’effet étuve ne permet pas de couvrir la saison estivale. En restant conventionnelle et en misant sur la technique multicouche, la technologie Softshell touche ses limites.
Sur une problématique différente telle que la protection à l’abrasion et la durabilité, l’armalith a créé une rupture, en effet l’art antérieur repose sur le concept de multicouche (une couche de jean pour la déco, une couche de kevlar pour la résistance en cas d’accident).
Une technologie comme l’ARMALITH pourrait donc perdurer grâce à son architecture révolutionnaire qui permet de puiser dans des matériaux nouveaux et extrêmes issus de la recherche aérospatiale pour imaginer des textiles encore plus techniques et qui résolvent notamment le problème de la chaleur combiné à la transpiration et au souci de protection contre l’abrasion…en une seule couche de tissu, léger, stretch, lavable, au look et à la main naturels et écologique.
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