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Cela sonne comme une promesse tapageuse, et pourtant c’est une réalité : il existe bien, dans l’univers du textile, un tissu indéchirable, qui résiste à toutes les épreuves. L’ARMALITH permet en effet de confectionner les jeans les plus résistants au monde, capables de faire face à l’abrasion, aux rayons du soleil, à l’humidité et à l’usure.
Un tissu indéchirable n’arrive pas au hasard sur le marché du textile. L’existence de l’ARMALITH vient d’un constat : 70% des motards revêtent un jean pour pratiquer leur passion, 70% des motards préfèrent donc privilégier leur confort (et leur style) tout en sachant qu’aucun vêtement confortable ne saura jamais les protéger d’une glissade sur goudron consécutive à une chute moto.
C’est ce chiffre – et un accident de moto – qui conduisent Pierre-Henry Servajean à développer un tissu indéchirable qui saurait parfaitement résister à un facteur décisif quand on pratique la moto : l’abrasion.
La déchirure, c’est un phénomène qui se produit naturellement lorsqu’un tissu se retrouve au contact de l’asphalte : le corps glisse, le tissu est alors étiré jusqu’à créer une déchirure. Cette déchirure est le résultat de l’abrasion, soit l’action d’user par frottement si l’on s’en tient à la stricte définition.
La norme moto CE-17092 exige 50N de résistance à la déchirure tandis que les performances offertes par la gamme de tissu armalith s’échelonnent de 100N à 500N.
La résistance de l’ARMALITH à l’abrasion en fait un tissu littéralement indéchirable, testé à de nombreuses reprises dans des situations extrêmes. En cela, l’ARMALITH dépasse les normes en vigueur et remet en cause les protocoles de test qui ont lieu loin de l’asphalte, en laboratoire.
L’objectif de Pierre-Henry lorsqu’il a développé l’ARMALITH était de créer une fibre aussi confortable que l’incontournable jean, mais aussi solide et résistante que de l’acier (voire bien davantage). Le problème c’est qu’aucune fibre textile aussi qualitative n’existe.
Pierre-Henry a alors l’idée de mélanger les genres afin de créer une fibre composite : il associera ainsi un tissu à un matériau réputé pour sa solidité, comme le carbone ou la céramique, par exemple. Cette matière technique est logée de façon originale : elle crée une architecture textile particulière, aussi appelée “architexture”.
Le fil de chaîne est composé d’une âme technique recouverte de coton puis trempée dans les bains d’indigo pour obtenir l’aspect authentique du jean tandis que le fil de trame (visible à l’intérieur du tissu) est composé d’une âme technique plus petite pour laisser la place au Lycra® (pour le confort). Le tout est recouvert de coton écru pour respecter l’aspect et la fonction hydrophile ayant fait la réputation du jeans.
C’est cette organisation particulière ainsi que les matériaux choisis qui permettent à l’ARMALITH de constituer un tissu monocouche ultra résistant, indéchirable, tenace, léger et insensible aux rayons du soleil.
Si l’on rentre dans le détail de la composition de l’ARMALITH :
L’alliance de ces trois matériaux donne naissance à un tissu composite à la fois souple, doux, aéré et joliment teinté d’une couleur indigo qui se patine à la manière d’un authentique denim.
Le coton et le Lycra® sont des fibres que l’on connaît très bien dans l’univers textile. Ce qui rend l’ARMALITH plus mystérieuse c’est bien sûr le fameux sigle UHMWPE. C’est pourtant dans ces 6 lettres que réside le secret de la résistance de l’ARMALITH.
Quand Pierre-Henry a imaginé son tissu composite, il a testé des tas de matériaux différents : à partir du moment où l’architecture était créée, on pouvait y insérer du carbone, mais aussi du diamant ou encore du Kevlar®. Rien de tout cela n’a été choisi, tout simplement car seul L’UHMWPE coche toutes les cases !
L’UHMWPE, c’est un matériau qui appartient à la famille des polyéthylènes, en anglais on parle d’Ultra High Weight Polyethylene pour “polyéthylène de masse molaire très élevée” ou encore “polyéthylène à haute densité”.
Comprenez que ce matériau – que l’on connaît le plus souvent sous une forme solide pour faire le blindage des véhicules militaires par exemple – est réputé pour sa très forte résistance aux chocs, pour sa capacité unique à ne pas absorber l’humidité, et surtout pour son extrême résistance à l’abrasion.
Grâce à l’UHMWPE, l’ARMALITH présente 4 grandes performances clés :
Produits en Espagne par Royotec, l’ARMALITH a largement fait ses preuves et continue à subir un contrôle ultra stricte.
Pour tester la résistance de l’ARMALITH à la déchirure et à l’abrasion, il fallait bien sûr mettre le tissu à l’épreuve. À l’occasion des Armalith Test Days, Pierre-Henry a préparé des tests minutieux qui consistaient notamment à pousser plus de 60 jeans à leur extrême limite de résistance.
Le protocole était précis : une vitesse de traction constante et une mesure précise de la distance parcourue jusqu’au déchirement. Le tout est réalisé hors labo, en conditions réelles et sous l’œil expert d’un huissier et de cascadeurs professionnels.
Ce comparatif scientifique entre différents textiles représentatifs du marché, y compris toutes les qualités d’Armalith®, s’est déroulé au plus près des conditions réelles d’une chute à moto. Il démontre entre autres que la norme CE n’apporte pas d’information absolue concernant la résistance à l’abrasion.
Par exemple, des vêtements normés CE AA ne protègent pas le motard contre l’abrasion car, en 10 mètres de glisse la température de la peau dépasse 100°. Un critère que la norme ne mesure pas.
Autre enseignement de ces tests : un jean en ARMALITH AAA rivalise avec un pantalon en cuir racing sur une distance de 80 mètres. Quant aux jeans classiques non adaptés à la moto, ils se déchirent tout simplement en moins de 5 mètres.
Bilan des courses : l’ARMALITH, en une seule couche de tissu, dépasse les normes établies dans l’univers de la moto (Darmstadt pour l’abrasion, Cambridge pour la distance d’abrasion). Grâce à cette technologie textile monocouche, un tel tissu présente l’aspect authentique d’un jean, le tout en explosant tous les standards en matière de résistance à la déchirure et à l’abrasion ! L’ARMALITH peut incontestablement devenir LE textile synonyme de liberté : celui qui permet de revêtir un vêtement esthétique, protecteur et confortable.
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